mardi 17 décembre 2019

Exquises vacances (5)


Je m’étais mise en frais. Petite culotte blanche ajourée. Et rien d’autre. Même pas de soutien-gorge.
Ses pas dans le couloir. Il s’est approché. Arrêté devant ma porte. Il a laissé passer quelques secondes. Et puis il a timidement frappé.
Je n’ai pas répondu, mais je suis allée ouvrir.
Surpris, il a esquissé un léger mouvement de recul.
‒ Ben alors ! Je te fais peur ?
Il a bafouillé, bredouillé vaguement quelque chose. Et, en baissant les yeux, a brusquement découvert que j’avais les seins à l’air.
Il s’est empourpré. S’est mis à danser d’un pied sur l’autre.
‒ Eh ben entre ! Reste pas planté là ! Et débarrasse-toi de ce plateau ! Qu’est-ce que tu peux avoir l’air godiche avec
Il l’a déposé au bord de la table. En repoussant, vaille que vaille, tout le fourbi que j’y avais entassé. Et il a aussitôt dérivé vers la porte.
‒ Eh, là ! Pas si vite ! Où tu cours comme ça ?
‒ Ben, je…
‒ T’as la mémoire courte, à ce qu’il semble. Qu’est-ce qu’on avait dit hier ?
‒ Hier ?
En s’efforçant, sans y parvenir vraiment, de ne pas loucher sur mes seins.
‒ Hier, oui. Fais bien l’innocent.
J’ai brusquement froncé les sourcils. Dressé l’index.
‒ Écoute ! Écoute ! T’entends rien ?
On est restés quelques instants silencieux, face à face, dressant tous les deux l’oreille.
Et puis j’ai constaté.
‒ Non. Non. Il y a rien. J’avais cru. J’avais cru qu’ils remettaient ça à côté. Ce qui t’avait bien plu hier, hein, avoue !
Il a mollement protesté.
‒ Mais non ! Je…
‒ Tu parles ! Tu t’es pas lâché dans le pantalon peut-être ?
Il a fixé ses godasses, confus.
‒ Oh, mais fais pas cette tête-là ! C’est normal : on est plein de sève à ton âge. Et toi, en plus, t’es un sacré petit cochon, mine de rien. Ah, si ! Si ! Tu diras pas le contraire. T’arrêtes pas de me mater les seins en douce depuis tout à l’heure. C’est pas vrai peut-être ?
Il a voulu dire quelque chose, s’est finalement tu.
Je l’ai résolument fixé en bas.
‒ Et ils te plaisent bien, mes nénés, ce qu’il y a de sûr. Non, mais comment tu bandes !
J’ai effleuré sa queue à travers le pantalon. Je m’en suis éloignée. J’y suis revenue. J’en ai rapidement redessiné les contours. Dans un sens. Plus rapidement. Dans l’autre.
‒ Eh, mais c’est qu’il y a l’air d’y avoir un joli morceau, là. Tu nous fais voir ça ?
Et j’ai déboutonné, fait glisser la fermeture Éclair, tomber le pantalon sur les chevilles. Je la lui ai précautionneusement sortie.
‒ Ah , oui, dis donc ! Oui. Il y a de quoi faire, là. T’es bien monté, toi, on peut pas dire ! Et t’as pas de petite amie ! Mais c’est un véritable scandale.
J’ai soupiré.
‒ T’es un sacré égoïste, hein, au fond ! Tu t’amuses tout seul, dans ton coin, sans en faire profiter personne.
Je la lui ai enserrée. Je lui ai soupesé les couilles. Je les lui ai doucement malaxées. Je suis remontée. Je la lui ai décapuchonnée. J’ai mis le gland à nu.
Il a fermé les yeux, respiré plus vite.
Je l’ai fait coulisser. Une fois. Deux fois. Et il m’est parti sur les doigts avec un grognement rauque de fond de gorge.
J’ai protesté.
‒ Oh, non, pas déjà !
Et lui ai lancé une petite claque sur les fesses.
‒ Tu me dois une revanche. Et tu perds rien pour attendre.

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