Je m’étais mise en frais.
Petite culotte blanche ajourée. Et rien d’autre. Même pas de
soutien-gorge.
Ses
pas dans le couloir. Il s’est approché. Arrêté devant ma porte.
Il a laissé passer quelques secondes. Et puis il a timidement
frappé.
Je
n’ai pas répondu, mais je suis allée ouvrir.
Surpris,
il a esquissé un léger mouvement de recul.
‒ Ben
alors ! Je te fais peur ?
Il
a bafouillé, bredouillé vaguement quelque chose.
Et, en baissant les yeux,
a brusquement
découvert que j’avais les seins à l’air.
Il
s’est empourpré. S’est
mis à danser d’un pied sur l’autre.
‒ Eh
ben entre ! Reste pas planté là ! Et débarrasse-toi de
ce plateau ! Qu’est-ce que tu peux avoir l’air godiche avec…
Il
l’a déposé au bord de la table. En repoussant, vaille que vaille,
tout le fourbi que j’y avais entassé. Et il a aussitôt dérivé
vers la porte.
‒ Eh,
là ! Pas si vite ! Où tu cours
comme ça ?
‒ Ben,
je…
‒ T’as
la mémoire courte, à ce qu’il semble. Qu’est-ce qu’on avait
dit hier ?
‒ Hier ?
En
s’efforçant, sans y parvenir vraiment, de ne pas loucher sur mes
seins.
‒ Hier,
oui. Fais bien l’innocent.
J’ai
brusquement froncé les sourcils. Dressé l’index.
‒ Écoute !
Écoute ! T’entends rien ?
On
est restés quelques instants silencieux, face à face, dressant
tous les deux
l’oreille.
Et
puis j’ai constaté.
‒ Non.
Non. Il y a rien. J’avais cru. J’avais cru qu’ils remettaient
ça à côté. Ce qui t’avait bien plu hier, hein,
avoue !
Il
a mollement protesté.
‒ Mais
non ! Je…
‒ Tu
parles ! Tu t’es pas lâché dans le pantalon peut-être ?
Il
a fixé ses godasses, confus.
‒ Oh,
mais fais pas cette tête-là ! C’est normal : on
est plein de sève à ton âge.
Et toi, en plus, t’es
un sacré petit
cochon, mine
de rien. Ah, si !
Si ! Tu diras pas le
contraire. T’arrêtes
pas de me mater les seins en douce depuis tout à l’heure. C’est
pas vrai peut-être ?
Il
a voulu dire quelque chose, s’est finalement tu.
Je
l’ai résolument fixé
en bas.
‒ Et
ils te plaisent bien, mes
nénés, ce qu’il y a de sûr.
Non, mais comment
tu bandes !
J’ai
effleuré sa queue à travers le pantalon. Je m’en suis éloignée.
J’y suis revenue. J’en ai rapidement redessiné les contours.
Dans un sens. Plus
rapidement. Dans l’autre.
‒ Eh,
mais c’est qu’il y a l’air d’y avoir un joli morceau, là. Tu
nous fais voir ça ?
Et
j’ai déboutonné, fait glisser la fermeture Éclair, tomber le
pantalon sur les chevilles. Je
la lui ai précautionneusement sortie.
‒ Ah
, oui, dis donc ! Oui. Il y a de quoi faire, là. T’es
bien monté, toi, on peut
pas dire ! Et t’as
pas de petite amie ! Mais c’est un véritable scandale.
J’ai
soupiré.
‒ T’es
un sacré égoïste, hein, au fond ! Tu t’amuses tout seul,
dans ton coin, sans en faire profiter personne.
Je
la lui ai enserrée. Je lui ai soupesé les couilles. Je les lui ai
doucement malaxées. Je suis
remontée. Je la lui ai
décapuchonnée.
J’ai mis le
gland à nu.
Il
a fermé les yeux, respiré
plus vite.
Je
l’ai fait coulisser. Une fois. Deux fois. Et il m’est parti sur
les doigts avec un grognement rauque de fond de gorge.
J’ai
protesté.
‒ Oh,
non, pas déjà !
Et
lui ai lancé une petite claque sur les fesses.
‒ Tu
me dois une revanche. Et tu perds rien pour attendre.
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