mardi 19 juin 2018

Alyssia, ma femme (14)


– Tu vas prendre cher ! M’avoir fait poireauter comme ça pendant des semaines et des semaines ! Non, mais alors là, je peux te dire que tu vas prendre cher.
Elle l’a fait reculer jusqu’au lit, l’y a poussé, fait tomber dessus.
– À nous deux !
Et elle s’est emparée, d’autorité, de la fermeture-éclair de son jean. À l’intérieur duquel elle s’est faufilée. Dont elle a triomphalement extirpé sa queue. Elle y a lancé une petite claque.
– Allez, au boulot, toi ! Foin des préliminaires et des simagrées. Ça presse !
Elle l’a enjambé, chevauché. Et elle s’est généreusement servie, sa robe remontée haut sur les reins. À un rythme endiablé que ses fesses épousaient frénétiquement, s’ouvrant, se fermant, s’ouvrant, se fermant sans interruption.
Je me suis approché, assis, tout près, sur l’oreiller, la cuisse calée contre la tête de lit. Elle a pris mes yeux. Qu’elle n’a plus lâchés.
– Que c’est bon ! Qu’elle est bonne ta queue, Benjie ! Je vais jouir ! Je jouis, mon amour ! Je jouis !
Et son plaisir a déferlé en longues plaintes furieusement rugies.
Elle s’est réfugiée contre lui. Lui a couvert les lèvres, les paupières, les yeux de baisers. A posé la tête au creux de son épaule.
– Comment c’était trop bien ! Pour toi aussi ?
J’ai posé la main sur sa hanche. Elle l’a prise dans la sienne, l’a gardée, s’est assoupie.

Quand je me suis réveillé, on était tous les trois allongés, serrés les uns contre les autres, Alyssia au milieu. Benjamin lui caressait délicatement un téton, du bout du pouce.
Elle a brusquement ouvert les yeux.
– Hein ? Mais il fait jour !
Il a ri.
– Depuis un bon moment déjà, oui.
– Et j’ai dormi. Mais fallait me secouer ! Que je profite de toi.
– Tu peux encore.
– J’espère bien. Et puis d’abord, pour commencer, tu m’as promis un truc hier soir.
– Hier soir ? Non, je t’ai rien promis du tout.
– Fais bien le malin ! Ah, je peux te dire que tu vas me la bouffer, la chatte. Et que t’as intérêt à mettre du cœur à l’ouvrage.
– Oui, mais avant…
– Quoi, avant ? Il y a pas d’avant qui tienne.
– On devait pas faire des photos tous les deux ? Pour être un peu ensemble même quand on l’est pas. Toi aussi, t’avais promis. T’avais promis que le jour où on se verrait…
– Ah, t’y tiens, toi, à ça, hein !
– Un peu que j’y tiens.
– Eh bien, attrape ton portable alors !
Il a couru le chercher dans la poche de sa veste, est revenu. A aussitôt cadré. Visé.
Elle l’a arrêté.
– Non. Attends ! Attends !
Et voulu que ce soit moi qui les prenne les photos.
– C’est mieux, non. Pour plein de raisons. Tu crois pas ?
– Et c’est moi qui suis démoniaque ? Tu peux parler, toi !
Il m’a tendu son Smartphone et je la lui ai offerte. Étendue, nue, de tout son long, les yeux perdus dans le lointain. Ou bien, au contraire, fixant l’objectif, le défiant. Elle s’est retournée. Et de dos, cette fois, lascive, alanguie, les fesses légèrement entrouvertes, une main négligemment posée sur l’une d’entre elles, les cheveux en pluie sur l’oreiller.
Benjamin a tranquillement constaté.
– Il bande…
– Encore heureux ! Je voudrais bien voir ça que je lui fasse plus aucun effet.
De plus près. De tout près. Son visage. Des moues. Des sourires. Ses yeux. Ses seins offerts. Ses seins qu’elle a pressés l’un contre l’autre.
– Et puis ce qu’il y a aussi, ce qu’il y a surtout, c’est que ça lui déplaît pas comme situation. Bien au contraire. Non ? C’est pas vrai, Alex, ce que je dis là ?
Je l’ai approuvée. D’un petit signe de tête.
– Ah, tu vois…
Sa chatte à nu. En gros plan. Photo sur photo. En rafale. Sa chatte entrebaillée sur ses ciselures. Sa chatte en efflorescences rosées. Sa chatte en vertigineuses luxuriances.
Elle s’est redressée.
– Bon, mais ça peut peut-être suffire, non ?
Il a aussitôt protesté.
– Ah, non, ça suffit pas, non ! J’ai pas ton cul. Et si j’ai pas ton cul…
Elle lui a lancé un regard attendri.
– Ça, je l’aurais parié.
Et s’est docilement tournée.
Je lui ai mitraillé les fesses. Tant et plus. Benjamin à mes côtés, qui a constaté, ravi.
– Elle a une de ces croupes, ta femme, mais une de ces croupes ! Je m’en lasse pas.
Il est allé lui murmurer quelque chose à l’oreille. Et l’a prise par la main. Il l’a fait lever, agenouiller à côté du lit, pointer le derrière en l’air.
– Plus haut ! Là… Comme ça, oui.
Il lui a écarté les jambes au large, du bout du pied.
– Superbe panorama.
M’a fait signe.
– Vas-y ! Continue… Et cible bien !
Une vingtaine de clichés. Une trentaine.
Il a tranquillement constaté.
– Elle mouille.
Sa main est allée se poser sur sa nuque. Est lentement descendue tout au long de la colonne vertébrale, s’est arrêtée à hauteur des reins, y a longuement séjourné avant de reprendre son lent cheminement. Qu’elle a interrompu à l’entrée du sillon entre les fesses.
– S’il te plaît, Benjamin, oh, s’il te plaît ! Me laisse pas, je t’en supplie !
Il s’y est engagé. L’a parcouru et reparcouru sur toute sa longueur. A un peu tournoyé à l’entrée de son petit trou de derrière. A poursuivi. Plus bas. Encore plus bas. Elle a ondulé. De plus en plus vite. De plus en plus large.
– Oui… Trémousse-le bien ton cul, petite femelle !
– Oh, oui, Benjamin, oui ! Je suis une femelle. Je suis ta femelle.
Et elle s’est dandinée de plus belle.
– Regarde ! Non, mais regarde comment elle implore la queue, cette petite foune.
– Mets-la moi, Benjamin ! Bourre-moi ! Défonce-moi ! J’ai trop envie…
Il lui a effleuré le bas de la fesse avec. Elle s’est tendue vers elle, ouverte, offerte.
– Viens, s’il te plaît, viens !
Il s’est approché de l’entrée, a fait mine de s’y aventurer, s’est éloigné.
– Oh, non ! Salaud ! Tu me fais mourir.
Il s’est enfoncé d’un coup.
– Merci. Oh, merci.
Avec un grand râle de ravissement.
Et il l’a besognée. À grands coups de reins. Profonds. Énergiques.
Ils ont eu ensemble un plaisir qu’ils ont longtemps psalmodié.

10 commentaires:

  1. Et lui juste le plaisir des yeux.

    Candauliste sans désir.

    Triste .

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    1. Faut-il absolument que tous les plaisirs soient uniformément pétris dans le même moule?

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    2. Ce n'est pas ce que je veux dire .

      Je vois juste que lui n'exprime pas de désir, ni même de plaisir .

      Il a l'air complètement détaché de tout ça .

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    3. Il ne l'exprime pas de façon explicite. Il donne l'impression d'être détaché. C'est sa façon d'être à lui, même dans la façon dont il relate les "événements".

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  2. Réponses
    1. En effet. Et chacun finira par y trouver son compte.

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    2. Là, je veux bien vous croire. Il se rapproche, même s'il ne prend que des photos....pour l'instant....

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    3. Ils ont encore 18 épisodes pour s'épanouir et s'éclater. D'une façon ou d'une autre.

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  3. Sympa celui là...merci... vivement la suite 😉

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