– Tu vas prendre cher ! M’avoir
fait poireauter comme ça pendant des semaines et des semaines ! Non, mais
alors là, je peux te dire que tu vas prendre cher.
Elle l’a fait reculer jusqu’au lit, l’y a poussé, fait
tomber dessus.
– À nous deux !
Et elle s’est emparée, d’autorité, de la
fermeture-éclair de son jean. À l’intérieur duquel elle s’est faufilée. Dont
elle a triomphalement extirpé sa queue. Elle y a lancé une petite claque.
– Allez, au boulot, toi ! Foin
des préliminaires et des simagrées. Ça presse !
Elle l’a enjambé, chevauché. Et elle s’est
généreusement servie, sa robe remontée haut sur les reins. À un rythme endiablé
que ses fesses épousaient frénétiquement, s’ouvrant, se fermant, s’ouvrant, se
fermant sans interruption.
Je me suis approché, assis, tout près, sur l’oreiller,
la cuisse calée contre la tête de lit. Elle a pris mes yeux. Qu’elle n’a plus
lâchés.
– Que c’est bon ! Qu’elle est
bonne ta queue, Benjie ! Je vais jouir ! Je jouis, mon amour !
Je jouis !
Et son plaisir a déferlé en longues plaintes
furieusement rugies.
Elle s’est réfugiée contre lui. Lui a couvert les
lèvres, les paupières, les yeux de baisers. A posé la tête au creux de son
épaule.
– Comment c’était trop bien !
Pour toi aussi ?
J’ai posé la main sur sa hanche. Elle l’a prise dans
la sienne, l’a gardée, s’est assoupie.
Quand je me suis réveillé, on était tous les trois
allongés, serrés les uns contre les autres, Alyssia au milieu. Benjamin lui
caressait délicatement un téton, du bout du pouce.
Elle a brusquement ouvert les yeux.
– Hein ? Mais il fait jour !
Il a ri.
– Depuis un bon moment déjà, oui.
– Et j’ai dormi. Mais fallait me
secouer ! Que je profite de toi.
– Tu peux encore.
– J’espère bien. Et puis d’abord, pour
commencer, tu m’as promis un truc hier soir.
– Hier soir ? Non, je t’ai rien
promis du tout.
– Fais bien le malin ! Ah, je
peux te dire que tu vas me la bouffer, la chatte. Et que t’as intérêt à mettre
du cœur à l’ouvrage.
– Oui, mais avant…
– Quoi, avant ? Il y a pas
d’avant qui tienne.
– On devait pas faire des photos tous
les deux ? Pour être un peu ensemble même quand on l’est pas. Toi aussi,
t’avais promis. T’avais promis que le jour où on se verrait…
– Ah, t’y tiens, toi, à ça,
hein !
– Un peu que j’y tiens.
– Eh bien, attrape ton portable
alors !
Il a couru le chercher dans la poche de sa veste, est
revenu. A aussitôt cadré. Visé.
Elle l’a arrêté.
– Non. Attends ! Attends !
Et voulu que ce soit moi qui les prenne les photos.
– C’est mieux, non. Pour plein de
raisons. Tu crois pas ?
– Et c’est moi qui suis
démoniaque ? Tu peux parler, toi !
Il m’a tendu son Smartphone et je la lui ai offerte.
Étendue, nue, de tout son long, les yeux perdus dans le lointain. Ou bien, au
contraire, fixant l’objectif, le défiant. Elle s’est retournée. Et de dos,
cette fois, lascive, alanguie, les fesses légèrement entrouvertes, une main
négligemment posée sur l’une d’entre elles, les cheveux en pluie sur
l’oreiller.
Benjamin a tranquillement constaté.
– Il bande…
– Encore heureux ! Je voudrais
bien voir ça que je lui fasse plus aucun effet.
De plus près. De tout près. Son visage. Des moues. Des
sourires. Ses yeux. Ses seins offerts. Ses seins qu’elle a pressés l’un contre l’autre.
– Et puis ce qu’il y a aussi, ce qu’il
y a surtout, c’est que ça lui déplaît pas comme situation. Bien au contraire.
Non ? C’est pas vrai, Alex, ce que je dis là ?
Je l’ai approuvée. D’un petit signe de tête.
– Ah, tu vois…
Sa chatte à nu. En gros plan. Photo sur photo. En
rafale. Sa chatte entrebaillée sur ses ciselures. Sa chatte en efflorescences
rosées. Sa chatte en vertigineuses luxuriances.
Elle s’est redressée.
– Bon, mais ça peut peut-être suffire,
non ?
Il a aussitôt protesté.
– Ah, non, ça suffit pas, non !
J’ai pas ton cul. Et si j’ai pas ton cul…
Elle lui a lancé un regard attendri.
– Ça, je l’aurais parié.
Et s’est docilement tournée.
Je lui ai mitraillé les fesses. Tant et plus. Benjamin
à mes côtés, qui a constaté, ravi.
– Elle a une de ces croupes, ta femme,
mais une de ces croupes ! Je m’en lasse pas.
Il est allé lui murmurer quelque chose à l’oreille. Et
l’a prise par la main. Il l’a fait lever, agenouiller à côté du lit, pointer le
derrière en l’air.
– Plus haut ! Là… Comme ça, oui.
Il lui a écarté les jambes au large, du bout du pied.
– Superbe panorama.
M’a fait signe.
– Vas-y ! Continue… Et cible
bien !
Une vingtaine de clichés. Une trentaine.
Il a tranquillement constaté.
– Elle mouille.
Sa main est allée se poser sur sa nuque. Est lentement
descendue tout au long de la colonne vertébrale, s’est arrêtée à hauteur des
reins, y a longuement séjourné avant de reprendre son lent cheminement. Qu’elle
a interrompu à l’entrée du sillon entre les fesses.
– S’il te plaît, Benjamin, oh, s’il te
plaît ! Me laisse pas, je t’en supplie !
Il s’y est engagé. L’a parcouru et reparcouru sur
toute sa longueur. A un peu tournoyé à l’entrée de son petit trou de derrière.
A poursuivi. Plus bas. Encore plus bas. Elle a ondulé. De plus en plus vite. De
plus en plus large.
– Oui… Trémousse-le bien ton cul,
petite femelle !
– Oh, oui, Benjamin, oui ! Je
suis une femelle. Je suis ta femelle.
Et elle s’est dandinée de plus belle.
– Regarde ! Non, mais regarde
comment elle implore la queue, cette petite foune.
– Mets-la moi, Benjamin !
Bourre-moi ! Défonce-moi ! J’ai trop envie…
Il lui a effleuré le bas de la fesse avec. Elle s’est
tendue vers elle, ouverte, offerte.
– Viens, s’il te plaît, viens !
Il s’est approché de l’entrée, a fait mine de s’y
aventurer, s’est éloigné.
– Oh, non ! Salaud ! Tu me
fais mourir.
Il s’est enfoncé d’un coup.
– Merci. Oh, merci.
Avec un grand râle de ravissement.
Et il l’a besognée. À grands coups de reins. Profonds.
Énergiques.
Ils ont eu ensemble un plaisir qu’ils ont longtemps
psalmodié.
Et lui juste le plaisir des yeux.
RépondreSupprimerCandauliste sans désir.
Triste .
Faut-il absolument que tous les plaisirs soient uniformément pétris dans le même moule?
SupprimerCe n'est pas ce que je veux dire .
SupprimerJe vois juste que lui n'exprime pas de désir, ni même de plaisir .
Il a l'air complètement détaché de tout ça .
Il ne l'exprime pas de façon explicite. Il donne l'impression d'être détaché. C'est sa façon d'être à lui, même dans la façon dont il relate les "événements".
SupprimerCa se précise, là.
RépondreSupprimerEn effet. Et chacun finira par y trouver son compte.
SupprimerLà, je veux bien vous croire. Il se rapproche, même s'il ne prend que des photos....pour l'instant....
SupprimerIls ont encore 18 épisodes pour s'épanouir et s'éclater. D'une façon ou d'une autre.
SupprimerSympa celui là...merci... vivement la suite 😉
RépondreSupprimerMerci. La suite, ce sera mardi prochain.
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