On a
attendu Eugénie. Qui a fait son apparition sur le coup de onze
heures.
– J’ai
pas pu plus tôt. Il y avait un monde ce soir…
Alyssia
a aussitôt pris la direction des opérations.
– Bon,
alors ce que je propose, puisque nous, les filles, on est en
majorité, c’est que, pour commencer, les garçons nous offrent un
petit strip-tease.
Camille
a battu des mains.
– Oh,
oui ! Oh, oui !
On
s’est bien volontiers – et longuement – prêtés au
jeu, Benjamin et moi. Sous le regard intensément attentif d’Eugénie,
celui, intéressé, de Camille et le petit sourire semi-amusé
d’Alyssia. Qui, quand on a enfin été nus, m’a regardé et a
hoché la tête.
– Il
bande. Tu bandes, mon cochon. Et pas qu’un peu !
Je
bandais, oui. À cause d’Eugénie. Qui nous contemplait tant et
plus. Qui détaillait, qui examinait, qui jaugeait. Que le spectacle
ravissait manifestement.
Elle
a proposé que quelqu’un vienne s’occuper de moi.
– Parce
qu’on peut pas le laisser comme ça, mon petit mari. Ce serait
cruel.
Camille
s’est aussitôt mise sur les rangs.
– Moi !
Moi !
Et,
sans attendre, elle s’est approchée, m’a effleuré, du bout des
doigts.
– Ho
là là ! Mon pauvre ! Non, mais dans quel état tu t’es
mis. Faut faire quelque chose, là, faut vraiment faire quelque
chose.
Elle
s’y est employée. Avec détermination. Elle m’a décalotté. A
entrepris un lent, très lent mouvement de va-et-vient.
Benjamin
n’y a pas tenu. Il est venu à sa rescousse.
– Attends !
Attends ! Je vais t’aider. On sera pas trop de deux.
Il a
refermé la main sur mes boules qu’il a doucement pétries,
malaxées. Ses doigts à elle. Ses doigts à lui. Et le regard
embrumé d’Eugénie. Dans lequel j’ai, très vite, intensément
joui.
Alyssia
a suggéré.
– Allez,
au tour de Camille maintenant de nous offrir un joli petit
strip-tease.
Elle
ne s’est pas fait prier. Elle a lascivement fait remonter sa robe
le long des cuisses. Haut. L’a laissée retomber. A recommencé. Un
peu plus haut.
Elle
nous a tourné le dos, a mis un temps infini à la quitter. Pas à
pas.
Benjamin
avait les yeux brillants.
– Elle
sait y faire la garce, hein !
Elle
a joué longuement avec le rebord de sa culotte. Sous laquelle elle a
fini par glisser une main. L’autre. Elle a découvert le haut des
fesses, s’est ravisée, puis brusquement décidée. La culotte est
tombée.
– Je
m’en lasserai jamais, moi. Quel cul ! Non, mais quel cul !
Elle
s’est retournée, nous a fait face, les mains ramenées en coquille
devant elle.
Il
s’est fait suppliant.
– Nous
fais pas languir, s’il te plaît ! Oh, s’il te plaît !
Elle
les a lentement retirées.
Les
yeux d’Eugénie se sont exorbités.
– J’y
crois pas ! Non, mais alors là, j’y crois pas !
Benjamin
a confirmé, l’air ravi.
– Eh,
oui ! Elle a une queue ! Et une belle. Ah, ça surprend,
hein !
Je
me suis penché à l’oreille d’Eugénie.
– Et
alors ? Elle est pas géniale, notre surprise ?
– Oh,
si !
– On
t’a gâtée, avoue !
Camille
et Benjamin se sont enlacés. Embrassés.
Alyssia
a protesté.
– C’est
pas ce qu’était convenu.
– Ben
oui, mais…
– Mais
rien du tout ! Tu me le laisses, cette Camille.
Et
elle s’en est emparée. Elle l’a entraîné vers le lit. Où ils
se sont laissé tomber. Ils se sont pressés l’un contre l’autre.
Il est allé la chercher sous son corsage. Sous sa jupe. Elle lui a
offert ses lèvres, lui a doucement malaxé les fesses, chuchoté
quelque chose à l’oreille.
Benjamin
a tendu la main vers moi. J’ai tendu la mienne vers lui. Vers sa
queue dressée. Que j’ai enveloppée, sentie durcir encore sous mes
doigts.
Eugénie
a ouvert son pantalon. Elle nous regardait. Elle les regardait. De
nous à eux. D’eux à nous. Inlassablement. Elle a glissé une main
sous son tee-shirt, l’autre dans sa culotte.
Je
suis lentement descendu le long du torse de Benjamin. Je l’ai pris
entre mes lèvres. Je lui ai agacé, mordillé le bout. J’ai relevé
la tête. Pantalon et culotte aux chevilles, Eugénie se
tourbillonnait frénétiquement le bouton.
Il
m’a ramené à lui.
– Oh,
putain ! Mais t’arrête pas ! Continue ! Continue !
Je
l’ai englouti. Enveloppé de ma langue.
À
côté Alyssia a gémi.
– Je
vais jouir… Je vais jouir… Je jouis
À
grandes envolées.
Benjamin
s’est déversé dans ma bouche.
Et
puis Eugénie. Qui a mélopé son bonheur, la tête renversée en
arrière, les yeux mi-clos.
Tout
est retombé.
Je
me suis réveillé au cœur de la nuit. Il y avait quelqu’un, dans
le lit, à mes côtés. J’ai avancé la main. Des cheveux mi-longs.
Une femme. Qui a saisi la mienne de main. Qui a chuchoté.
– Tu
dors pas ?
C’était
Eugénie.
Je
dormais pas, non.
On
s’est rapprochés. Épaule contre épaule. Flanc contre flanc.
– Tu
as aimé hier soir ?
Elle
a étouffé un petit rire.
– Je
serais difficile.
– On
recommencera.
– Oh,
oui, hein ! Quand ?
– Je
sais pas, mais bientôt. Le week-end prochain, sûrement.
– Je
peux te demander quelque chose ?
– Vas-y !
– Tu
l’as complètement avalé Benjamin ?
– Jusqu’à
la dernière goutte, oui. Pourquoi ?
– Non,
pour rien. C’est que j’adore voir quand ça vous sort. Tu peux
pas savoir ce que ça me fait.
– Tu
m’as vu, moi.
– Justement !
Ça m’avait mise en appétit.
– La
prochaine fois.
– D’autres
trucs aussi qu’ils se font entre eux, les mecs, ça me rend
complètement folle.
– Quoi ?
– Tu
te doutes bien…
– Non.
Je vois pas.
– Menteur !
Et
elle m’a envoyé une petite tape sur la joue qu’elle a aussitôt
corrigée d’un petit bisou au même endroit. Avant de venir se
blottir contre moi.
– Je
suis bien là.
Un
peu plus fort encore.
– Jamais
j’aurais pensé que je vivrais ça un jour avec des types. Ni que
je pourrais en parler comme on fait là. Tu me diras tout, hein ?
Ce que ça te fait. Ce que tu sens. Je veux tout savoir. Tout. Tu me
promets ?
J’ai
promis.
– Merci.
Et
elle a calé sa cuisse contre ma queue.
Ha, le 29 a un changé non ?
RépondreSupprimerEn tous cas il y a du mouvement. Il vient de passer la nuit avec une autre femme visiblement.
Et elle a l'air d'y avoir pris plaisir et lui aussi.
J'attends avec impatience la réaction d'Alyssia.
Changé? Non, j'ai rien modifié. Ou alors je m'étais emmêlé les pinceaux dans mes différentes versions.
SupprimerQuant au reste, le final est en train de se mettre doucement en place.
Punaise on ne s'ennuie pas, il faut s'accrocher (si j'ose dire Et alors cette perle, François-Fabien : Laisse le moi, cette Camille. Pas mieux.
RépondreSupprimerEux, en tout cas, ils ne s'ennuient pas, ça, c'est sûr.
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