mardi 18 février 2020

Exquises vacances (14)


Émilie s’est assise au bord de son lit. A hoché la tête.
‒ Finalement, c’est moi le dindon de la farce, quoi ! J’ai juste eu le temps d’y goûter à son appendice. Du bout des lèvres. Et, hop, il m’est passé sous le nez.
‒ Il y aura d’autres occasions.
‒ J’y compte bien ! Mais dis-moi un truc ! Toi, avec cette fille, là, si j’ai bien compris
‒ T’as bien compris. Je l’ai même initiée.
‒ Ah, ben, bravo ! Et moi, alors ?
‒ Tu veux que je t’initie ?
‒ Non, ça, il y a longtemps que c’est fait. Mais tu m’offrirais une petite compensation, vu que l’autre petit couillu, à côté, j’ai pas pu vraiment en profiter.
‒ S’il y a que ça pour te faire plaisir
Je me suis assise à côté d’elle. Nos visages se sont rapprochés. J’ai posé ma main sur sa cuisse. Nos lèvres se sont jointes. Nos langues se sont nouées. Enroulées.
Je lui ai souri.
‒ Tu as le goût de sa jute.
Nos bouches se sont passionnément reprises. J’ai fait rouler la pointe de l’un de ses seins entre mes doigts. Je l’ai étirée. Elle a frémi. Fermé les yeux. Sa main est remontée le long de ma cuisse. Jusqu’au pli de l’aine. Elle m’a brièvement effleuré le clito, du bout du pouce. S’est éloignée.
‒ Vilaine !
Une petite tape sur le sein.
À côté, le matelas a gémi.
‒ On est bien connes.
‒ Mais oui, c’est vrai, ça ! Pourquoi on s’est sauvées ?
‒ Alors qu’on pourrait être tranquillement en train de faire la fête tous les quatre ensemble.
‒ On y retourne ?
‒ Allez !

Il était en train de la chevaucher. À grands coups de reins. Elle, elle s’abandonnait, les deux mains posées sur ses épaules, la bouche entrouverte, haletante, les jambes nouées autour des siennes.
On s’est approchées. Elle, à droite du lit. Moi, à gauche. Chacune un sein. Dont on a agacé, suçoté, mordillé la pointe. Elle a glissé une main dans mes cheveux, doucement gémi.
J’ai longé ses côtes, sa hanche, ai contourné sa cuisse. Je suis allée jouer avec les alentours de son petit trou froncé. J’en ai approché un doigt. Je l’ai enduit de sa mouille et j’en ai doucement forcé l’entrée. Je l’ai occupé. Je l’ai investi. Les couilles d’Antonin ont furieusement battu contre ma main. Et elle a joui. Et il a joui. Et ils ont joui.

Il s’est empressé de se rhabiller.
‒ C’est bien les mecs, ça ! Dès qu’ils se les sont vidées, ils nous connaissent plus.
‒ Mais non, mais…
‒ Il y a ton service qui t’attend, on sait. Allez, file !

‒ En douce que pour dire qu’il y a une semaine il était encore puceau, il se débrouille pas trop mal.
‒ Faudra quand même qu’il apprenne à tenir la distance.
‒ Oh, mais ça, suffit de revenir à la charge. Autant de fois que nécessaire.
‒ Oui. Et puis il est bien monté. Ça aide.
‒ On n’en a pas fini avec lui.
‒ Oh, pour ça, non.
‒ Bon, mais en attendant…
On est venues s’allonger à côté d’elle.
‒ En attendant quart d’heure volupté exclusivement féminin.
Elle a protesté.
‒ Un quart d’heure ? Seulement !
‒ Et plus si affinités.
Et nos lèvres se sont posées sur ses seins.

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