Émilie
s’est assise au bord de son lit. A hoché la tête.
‒ Finalement,
c’est moi le dindon de la farce, quoi ! J’ai juste eu le
temps d’y goûter à son appendice. Du bout des lèvres. Et, hop,
il m’est passé sous le
nez.
‒ Il
y aura d’autres occasions.
‒ J’y
compte bien ! Mais dis-moi un truc ! Toi, avec cette fille,
là, si j’ai bien compris…
‒ T’as
bien compris. Je l’ai
même initiée.
‒ Ah,
ben, bravo ! Et moi, alors ?
‒ Tu
veux que je t’initie ?
‒ Non,
ça, il y a longtemps que c’est fait. Mais tu m’offrirais une
petite compensation, vu
que l’autre petit couillu, à côté, j’ai pas pu vraiment en
profiter.
‒ S’il
y a que ça pour te faire plaisir…
Je
me suis assise à côté d’elle. Nos visages se sont rapprochés.
J’ai posé ma main sur sa cuisse. Nos lèvres se sont jointes. Nos
langues se sont nouées. Enroulées.
Je
lui ai souri.
‒ Tu
as le goût de sa jute.
Nos
bouches se sont
passionnément reprises. J’ai fait rouler la pointe de l’un de
ses seins entre mes doigts. Je l’ai étirée. Elle a frémi. Fermé
les yeux. Sa main est remontée le long de ma cuisse. Jusqu’au pli
de l’aine. Elle m’a brièvement effleuré le clito, du bout du
pouce. S’est éloignée.
‒ Vilaine !
Une
petite tape sur le sein.
À
côté, le matelas a gémi.
‒ On
est bien connes.
‒ Mais
oui, c’est vrai, ça ! Pourquoi
on s’est sauvées ?
‒ Alors
qu’on pourrait être tranquillement en train de faire la fête tous
les quatre ensemble.
‒ On
y retourne ?
‒ Allez !
Il
était en train de la chevaucher. À grands coups de reins. Elle,
elle s’abandonnait, les deux mains posées sur ses épaules, la
bouche entrouverte, haletante,
les jambes nouées autour
des siennes.
On
s’est approchées. Elle,
à droite du lit. Moi, à gauche. Chacune un sein. Dont on a agacé,
suçoté, mordillé la pointe. Elle
a glissé une main dans mes cheveux, doucement gémi.
J’ai
longé ses côtes, sa hanche, ai contourné sa
cuisse. Je suis allée
jouer avec les alentours de son petit trou froncé. J’en ai
approché un doigt. Je l’ai enduit de sa mouille et j’en ai
doucement forcé l’entrée. Je l’ai occupé.
Je l’ai investi. Les
couilles d’Antonin ont furieusement battu contre ma main. Et elle a
joui. Et il a joui. Et ils ont joui.
Il
s’est empressé de se rhabiller.
‒ C’est
bien les mecs, ça ! Dès qu’ils se les sont vidées, ils nous
connaissent plus.
‒ Mais
non, mais…
‒ Il
y a ton service qui t’attend, on sait. Allez, file !
‒ En
douce que pour dire qu’il
y a une semaine il était encore puceau, il se débrouille pas trop
mal.
‒ Faudra
quand même qu’il apprenne à tenir la distance.
‒ Oh,
mais ça, suffit de revenir à la charge. Autant
de fois que nécessaire.
‒ Oui.
Et puis il est bien monté. Ça
aide.
‒ On
n’en a pas fini avec lui.
‒ Oh,
pour ça, non.
‒ Bon,
mais en attendant…
On
est venues s’allonger à côté d’elle.
‒ En
attendant quart d’heure volupté exclusivement féminin.
Elle
a protesté.
‒ Un
quart d’heure ? Seulement !
‒ Et
plus si affinités.
Et
nos lèvres se sont posées sur ses seins.
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